1.4 - Anatomie des mobiliers-panneaux
Plaque 1 : protection transparente
Plaque 2 : support de marquage
Un panneau de signalisation peut-être composé de plusieurs plaques, chacune avec une fonction particulière nécessitant l’emploi d’un matériau spécifique.
Performances des structures
Les surfaces de communication sont :
- soit directement imprimées ou gravées sur une plaque,
- soit imprimées sur un film lui-même contrecollé sur une plaque.
Le panneau de communication résultant est lui-même :
- soit ancré directement dans un mur ou dans le sol,
- soit fixé sur un mobilier, lui-même ancré dans le sol.
De nombreux cas sont décrits dans les systèmes constructifs (par familles: grands panneaux verticaux, tables de lecture, petits panneaux).
L’ensemble panneau + mobilier + ancrage constitue la structure-support de la surface de communication. En termes fonctionnels, on ne peut pas dissocier les panneaux des mobiliers dans la structure, c’est pourquoi, on a employé le terme "mobilier-panneau".
L’objectif fonctionnel d’un mobilier-panneau est de tenir solidement la surface de communication. En pratique, on a distingué deux sous-aspects :
- la rigidité du panneau de surface: la surface de communication doit rester parfaitement plane, en condition de lecture normale, pour éviter des reflets irréguliers désagréables à la lecture.
- la solidité de la structure: la structure ne doit pas se déformer irréversiblement sous l’application de forces passagères: extérieures (pression du vent, qui est considérable sur un grand panneau, appui d’usagers…) ou intérieures (dilatation thermique, déformations avec l’humidité…).
C’est ce qui explique qu’il peut y avoir superposition de plusieurs plaques pour constituer un panneau de communication :
- un fond support qui rigidifie l’ensemble
- une plaque support de communication qui est lisse et possède un bel aspect
- éventuellement un film contre-collé, portant le marquage, ainsi qu’une plaque de protection
Plaque 1 : protection transparente
matériau plastique ou semi-rigide, équivalent à un sous-verre, dont l’usage dépend d’une approche budgétaire selon la protection et le renouvellement de l’information. Il est parfois préférable de placer un vinyle protecteur, facilement remplaçable, plutôt qu’une plaque plus coûteuse (Voir vinyles et laminas).
Plaque 2 : support de marquage
supporte la sérigraphie, la gravure, le contre-collage ou tout autre technique de marquage, le matériau employé est adapté à la technique retenue, souple ou semi-rigide.
Plaque 3 : fond-support
supporte la plaque de marquage, obligatoirement rigide.
Autres combinaisons
- sandwich de deux plaques, sans protection de surface, support de marquage et fond-support.
- une seule plaque autoporteuse (monobloc) ayant une double fonction de support de marquage et de fond support, sa rigidité lui permettant de se suffire à elle-même.